Territoires nord ouest (5000), Nunavut (5000), Yukon (5000),
British Columbia (8000), Alberta (4200), Saskatchewan (4300),
Manitoba (4000-6000), Ontario (9000), Québec (5000), Labrador
(2000)
Europe latine
Portugal (200-300), Espagne (2000), Italie (500-1000)
France (100). En France, le
loup était encore présent jusqu'à la fin
du 19ème siècle. Il disparait dans les années
1930 et fait sa réapparition en 1992 dans le massif du
Mercantour (Alpes Maritimes) à partir des populations italiennes
en extension depuis 25 ans et dans les Pyrennées en 1999.
Depuis, une centaine de loups occupe 13 zones de répartition
en France.
Les données chiffrées
issues de « Le loup » de Jean-Marc Landry (2001
ed. Delachaux & Niestlé) et dans « Wolves –
Behavior, Ecology and Conservation » de L. David Mech &
Luigi Boitani (2003 The university of Chicago Press).
Sites consacrés au loup
Loup.org
: site entièrement dédié à l'actualité
et à la protection du loup.
La
buvette des alpages : Pastoralisme et biodiversité.
Promotion de la cohabitation entre bergers, troupeaux et grands
prédateurs.
Ferus
: Ours-loup-lynx-conservation, a pour but, en France, notamment
dans les massifs frontaliers et en relation avec les pays européens
voisins, de favoriser la réussite du retour naturel du
loup là où les conditions sont favorables.
Euroloup
: est un lieu de connaissances et de savoir mais aussi de rêve
et de dépaysement. C'est une approche culturelle et scientifique
du canis lupus, de ses moeurs, de son histoire, de sa place dans
la nature, dans notre imaginaire et dans notre vie quotidienne.
Projet
Life-Coex : favoriser la coexistence entre l'homme et les
grands carnivores.
Sites cinéaste
Sylvain
Menoud : réalisateur/conférencier. S’inviter
dans une meute sauvage pendant plus d’un an : c’est
le pari de Sylvain Menoud, qui prépare son 4e film sur
les loups.
Très rare, réintroduit par l'homme en milieu sauvage.
Présent en Louisiane et au Texas.
Morphologie
Le loup possède une crinière qui commence à
la base de la nuque pour s'étirer et devenir une simple
crête, le long de l'épine dorsale à la queue.
Aux épaules, la crinière mesure près de 15cm
de large.
Les poils : ils rendent le loup encore plus impressionnant l'hiver.
Ainsi durant cette période les poils du dos et des flancs
mesurent en moyenne entre 5 et 6,5cm.
En comparaison avec le chien, la cage thoracique est beaucoup
plus étroite et les pattes sont plus longues. A cause de
cette cage thoracique plus étroite, les empreintes antérieures
du loup sont plus rapprochées que celles du chien.
Les yeux : ils sont fendus en oblique avec un iris de couleur
ambrée. L'angle de vision (adapté à la prédation)
est de 100°, ce qui permet une vision excellente de près
et de loin, de jour et de nuit. La nuit, les yeux brillent étrangement
lorsqu’un faisceau lumineux est dirigé vers eux :
ils sont phosphorescents. Ce phénomène est dû
à un tissu particulier : le tapetum lucidum, situé
dans la couche choroïdienne de l'oeil, entre la rétine
et la sclérotique qui permet de voir dans des conditions
d'éclairement extrêmement faibles.
La gueule du loup : elle est largement fendue et armée.
A l'âge de 5 mois, il a une denture définitive de
42 dents, 20 dents pour la mâchoire supérieure, 22
dents pour la mâchoire inférieure. Les canines très
développées ou "crocs" servent à
tuer les proies, les carnassières lui permettent de broyer
les os. La mâchoire du loup peut broyer 150 kg au cm²
par comparaison, la pression exercée par la mâchoire
d'un chien est d'environ 60 kg/cm².
Comportement
Observation du loup : il est très difficile d'observer
les loups dans la nature. Le loup fuit l'homme. Très difficile
à apercevoir, il préfère généralement
chasser à l'aurore ou au crépuscule, consacrant
les heures de la demi-journée à dormir.
Les hurlements : le loup communique avec des sons variés,
gémissements, jappements, grognements, aboiements, grondements,
et des hurlements. Le choeur formé de toute la bande émet
des vocalisations ininterrompues qui couvrent plusieurs octaves.
Mais contrairement à une croyance largement répandue
les loups ne hurlent pas plus les soirs de pleine lune. En milieu
naturel, les loups hurlent avant de partir à la chasse,
ce hurlement permettra de motiver et de donner une cohésion
à la meute; après la chasse, il permettra de rassembler
le groupe. Ce hurlement sert aussi à délimiter le
territoire d’une meute par rapport à une autre.
Hiérarchie sociale et soumission : dès son plus
jeune âge, le louveteau apprend à montrer sa soumission
en adoptant une position rampante, la tête baissée,
le regard détourné, les oreilles aplaties et la
gueule fermée. Inversement, le retroussement des lèvres,
le regard fixe et le redressement des oreilles et des poils manifestent
l'expression d'une dominance.
Reproduction
La saison des amours : vers la fin de l'hiver entre janvier
et mars les mâles, et plus particulièrement le mâle
dominant, reniflent, poursuivent et harcèlent la femelle
reproductrice. Dans le même temps, la femelle alpha réaffirme
son autorité sur les femelles dominées. Au cours
de cette période particulière, les grognements et
les hurlements deviennent de plus en plus fréquents, mais
seul le couple dominant s'accouple et donne une descendance.
Entre les mois d’avril et de juin, 2 à 6 louveteaux
en moyenne, 11 au maximum, viennent alors au monde. La louve met
bas dans un terrier qu’elle creuse elle-même ou qu’elle
reprend d’un renard ou d’un blaireau et qu’elle
agrandi. Parfois, le gite de mise bas se situe également
dans de hautes herbes, dans des fourrés impénétrables
ou dans un sous-bois dense. Ce qui est important, c’est
la proximité directe d’un point d’eau.
A la naissance, les louveteaux pèsent entre 300 et 500
grammes et ils sont aveugles et sourds. Comme les jeunes chiens,
et certains adultes, ils ont des oreilles pendantes. Ils sont
allaités jusqu’à l’âge de 3 mois,
la femelle peut ensuite rejoindre les autres membres de la meute
pour aller chasser. Si la mère meurt, il arrive qu’une
autre femelle s’occupe du nourrissage des jeunes et elle
les allaite même parfois.
Alimentation
Le régime alimentaire varie selon les régions
et les saisons. Le loup montre une prédilection pour les
grands herbivores sauvages - wapitis (cerf), caribous (rennes),
orignals (élans) en Amérique, chevreuils, cerfs,
sangliers, chamois et mouflons dans les plaines et les montagnes
d'Europe. Il complète ce régime par une alimentation
variée composée de lapins, de lièvres, de
rongeurs, d'insectes, de poissons et même de fruits. En
Italie, et partout où les loups vivent non loin des hommes,
ils s'aventurent sur les dépôts d'ordures et prennent
du bétail car ils recherchent toujours la facilité.
L'animal domestique panique alors que les angulés sauvages
fuient à l'approche du prédateur.
Le loup est un prédateur, une meute chasse sur un territoire
de 70 à 2500 km2. Dans le sud de l'Europe, en France, en
Italie, ou en Espagne, on compte 4 à 6 loups par meute
sur des territoires de 200 à 300 km². Au Canada, ils
sont 8 à 15 loups par meute sur des territoires de 1000
à 2000 km². En fait, plus le gibier est abondant et
plus le territoire de la meute est réduit. Plus les proies
chassées par les loups sont imposantes et plus le nombre
d'individus dans le clan est important. Situé en haut de
la pyramide alimentaire, le loup est nécessairement, de
par sa fonction de super-prédateur, un super animal peu
abondant dans la nature.
Pour chasser, les loups sont dotés d'un odorat très
fin, aussi bon, voire meilleur, que celui du chien, ils sont capables
de détecter la plus faible odeur de cerf, de caribou ou
de phoque à 2.5km de distance. Une fois l'éventuelle
proie repérée, les membres de la meute se regroupent,
hument l'air, les oreilles dressées tout en remuant la
queue, dans l'attente du signal de déclenchement de la
poursuite.
L'homme et le loup
Dans les contes et les documents historiques, le loup est décrit
comme un mangeur d’hommes notoire. Les expériences
accumulées durant les temps modernes sont totalement à
l’opposé. Durant le 20ème siècle dans
toute l’Amérique du Nord et l’Europe, il n’y
a qu’un seul cas connu d’une attaque mortelle de loup
sur l’homme. Les victimes étaient 2 enfants en Espagne,
mais on n'a jamais pu clairement identifier si l’agresseur
était bien un loup ou plutôt un chien. D’un
autre côté, les témoignages issus du Moyen
Age jusqu’à la période de la Renaissance sont
si nombreux qu’il y a peu de chances qu’ils aient
tous été inventés. C’est pourquoi on
pense que le phénomène de loups mangeurs d’hommes
a effectivement existé, mais ceci était lié
aux périodes de guerres et d’épidémies,
de la grande peste par exemple. Durant ces périodes, il
y avait en effet une grande disponibilité de cadavres humains
pour les charognards. On ne peut pourtant pas juger aujourd’hui
si des loups qui se seraient ainsi habitués à la
viande humaine ne se soient effectivement mis à en tuer
activement.
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