Il ne reste que 110 000 gorilles, répartis dans le Gabon
et ses alentours, dont seulement 700 gorilles des montagnes.
Plus terrestre que tous les autres grands singes, le gorille
fait cependant des incursions dans les arbres, mais c’est
le plus souvent au sol qu’il construit son nid pour passer
la nuit.
Morphologie
Taille : 2 m
Poids : 200 kg
Alimentation : fruits, feuilles, écorces, pousses de
bambou, céleri, insectes
Espérance de vie : 30 ans (jusqu'à 50 ans en captivité)
Habitat
Les gorilles occupent divers habitats, au sein de 9 pays africains.
Le plus connu est sans conteste le gorille de montagne rendu célèbre
par les études de Dian Fossey. Le gorille de montagne vit
dans le Parc National des Volcans, à cheval entre le Rwanda,
l’Ouganda et le Congo Kinshasa, dans une forêt tropicale
d’altitude où abondent les bambous, les lobélies
géantes, les céleris sauvages et les orties dont
se nourrissent les gorilles quasi-exclusivement folivores.
Les gorilles de plaine de l’ouest et de l’est vivent
dans des forêts tropicales (forêts côtières
congolaises et forêts humides guinéennes) où
les densités d'herbe sont plus basses et les fruits plus
abondants comparé aux forêts de haute altitude qui
sont l'habitat caractéristique des gorilles de montagne
(révisé en 1998, Doran & McNeilage, 2001). Beaucoup
d’habitats (mais pas tous) du gorille occidental renferment
des clairières locales ouvertes, couvertes d’une
végétation herbacée pendant toute l’année
(Magliocca et al., 1999; Parnell, 2002) ou des rivières
bordées de grands marécages (Blake et al., 1995;
Fay et al., 1989; Nishihara, 1995). (Blake et al., 1995; Fay et
al., 1989; Ninshihara, 1995).
Alimentation
Le gorille de montagne consomme plus de 150 espèces différentes
de plantes et il sait éplucher les tiges épineuses
et urticantes des orties avec ses mains et ses dents avec une
grande dextérité. Alors que feuilles, pousses et
tiges sont majoritaires dans le régime alimentaire du gorille
de montagne, le gorille de plaine se nourrit essentiellement de
fruits mais aussi de termites et autres insectes. Le gorille de
plaine est un frugivore saisonnier, c’est à dire
qu’il mange énormément de fruits en saison
des pluies où ils sont abondants et se tourne vers les
feuilles et écorces en saison sèche.
Reproduction
Le gorille vit en harem au centre duquel domine un mâle
à dos argenté régnant sur un groupe de femelles
et leurs jeunes. Il protège également les jeunes
orphelins. La taille du groupe varie entre 5 et 21 individus,
les plus grands groupes sont dirigés par deux mâles
à dos argenté. Le mâle à dos argenté
mène son groupe au cours des déplacements journaliers,
ils varient de 500 m à plus de 2 km suivant les disponibilités
en nourriture.
Menaces et protections
Comme tous les autres grands singes, les gorilles sont menacés
de disparition, et ce pour des raisons multiples et variées.
Ils sont particulièrement sensibles aux épidémies
de fièvre Ebola qui sévissent régulièrement
dans les régions où vivent les gorilles de plaine.
Les dernières épidémies ont décimé
une partie de la population.
La déforestation et le braconnage (pour le commerce de
viande de brousse, comme pour les chimpanzés ou les bonobos)
sont les principales causes de sa disparition progressive, y compris
dans les réserves protégées. Les conséquences
des guerres au Rwanda ont été aussi très
graves pour cette espèce. De plus, les mineurs exploitent
le coltan, un minerai utilisé pour les puces des téléphones
mobiles, dans des territoires où se concentrent certaines
espèces. Popularisé par l'œuvre de Diane Fossey,
le gorille des montagnes reste l'espèce de gorille la plus
menacée au monde.
Le trafic de gorilles vivants et le trafic de trophées
(mains, têtes…), qui constituaient naguère
des menaces non négligeables pour l'espèce, et contre
lesquels Diane Fossey a beaucoup lutté, ont diminué
depuis que le gorille a été classé dans l'Appendice
I de la convention de la CITES en 1977 et qu’une grande
campagne de lutte anti-braconnage a été menée,
notamment au niveau du Parc National des Volcans, sur les trois
pays concernés.
Au cours des deux dernières années, l'Agence
spatiale européenne (ESA) et l'Organisation des Nations
Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO)
ont utilisé des satellites dans leur combat contre le braconnage,
afin de réaliser des cartes des zones inaccessibles protégées,
où la nourriture serait suffisante.
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